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Universal War 1


Soleil Editions

Scénariste & Dessinateur :
Denis Bajram

Nbre Tomes : 6
Deja Parus : 5

Paris BD 2003

Salon PARIS 2003

C’est par un soleil de plomb, dans un Hall du parc des expositions de la porte de Versailles que s’est tenu la deuxième édition du Salon Paris BD. Cette année, le salon était jumelé avec le salon Cartoonist. En tout cas, ce fut un grand moment de plaisir et de détente. Récit de 4 jours de bonheur !

L’arrivée le jeudi 12 juin 2003 vers 12 h, fut quelque peu laborieuse, les grèves étant encore notre lot quotidien, mais le résultat était présent. Cette année, le salon ne fut pas repoussé au fin fond du parc, mais dans le Hall N°2, le premier Hall sur la droite en entrant par l’entrée principale du parc, et oui, dans toute compagne de communication, l’emplacement est primordial !! Bien joué le staff du salon ! Une chose me frappe dès que je rentre, c’est le tapis violet et jaune aux couleurs de l’affiche du salon qui guide les visiteurs vers l’entrée 15 m plus loin. Entre temps, nous passons entre les deux grandes affiches du salon : Navis avec la tour Eiffel en ombre portée et celle du Salon Cartoonist. L’entrée est spacieuse, mais je me demande quand même comment ils vont faire lors de la cohue du week-end enfin c’est leur problème. Deux caisses et deux goulets d’étranglement pour que les visiteurs passent un par un ! Et enfin, on est dans le salon ; ouf ! la BD est bien au rendez vous, un seul hic, la température semble déjà être assez élevée alors que l’on est que le premier jour après seulement une heure d’ouverture... ouille ouille ça va chauffer. En face de l’entrée, nous trouvons un certain nombre de petits stands appartenant à des petits libraires de BD et Comics. Au fond vous trouvez l’Agora Bodoï, centre névralgique des débats et animations « CosPlay », mais nous y reviendrons. La partie gauche du salon est réservée également à des petits libraires et des petites maisons d’édition, alors que le fond est dédié aux mangas. Une Expo des Chevaliers du Zodiaque couvre le mur du fond, et des magasins d’importation de mangas et de jeux vidéos du Japon sont présents. Au fond à droite se trouvent deux stands un peu atypiques : Le stand de la XBox Ligue effectuant des démonstrations de jeux de combat en tout genre, et organisant des tournois. Le deuxième stand est celui de l’Armée de l’Air qui propose des BD (Les veilleurs de l’Aube ? je suis désolé, mais je ne me souviens plus :o), ainsi qu’un simulateur de vol installé dans un cockpit de Mirage F1 CR. Le centre du salon est quand à lui dédié aux grosses maisons d’éditions. Casterman est assez sobre, très bien organisé : deux entrées sont disponibles au public, ainsi qu’un stand de dédicaces à 6 places où les auteurs sont bien installés (enfin il me semble), et où les dédicaces sont bien annoncées sur un grand panneau, ainsi que par l’affichage d’un Bd de l’auteur. Juste à coté se trouve le stand Lombard, assez petit, mais bien achalandé, avec bien entendu les dernière nouveautés. Un stand de dédicaces est aussi proposé, stand un peu petit (3 places), mais les auteurs sont bien installés, un seul hic, ce stand est vite pris d’assaut (un peu comme partout, enfin quoi que !). Le stand Glénat est constitué d’une grande librairie, très bien achalandée, divisée en plusieurs parties : Une partie Mangas, une autre sur la Bande à Tchô, une sur le médiéval/Fantastique, une sur le réaliste, et une pour la SF (enfin en gros quoi). Un très bon point : les dédicaces sont affichées sur le livre par une feuille « Aujourd’hui en dédicace ». Le stand de dédicaces est bien monté, 8 à 10 places, les auteurs semblent bien installés, leurs Bd sont accrochées au mur dans leur dos ! Un grand nombre d’auteurs passeront par ce stand, en particulier Alice qui fera pas mal parler de lui. Avant de passer au dernier grand stand, on passe devant celui de la Création Française, les créateurs de l’univers de « Alone in the dark », une foule de panneaux, deux ordinateurs avec de gentils messieurs faisant une démo de 3D Studio Max, animant des bestioles tout droit sorties de leur esprit fécond.

Le dernier grand stand (et non des moindres) est celui de Soleil Productions. Un stand ayant encore cette année attiré une foule de visiteurs assez inimaginables. Cependant, nous avons relevé un point négatif : la librairie, tout comme celle de la première édition du salon, est partagée en deux parties, chacune disposée de part et d’autre du stand, pas très pratique pour acheter en une fois deux livres se trouvant d’un coté et de l’autre ! Malgré cette incommodité, le stand est bien achalandé, toutes les productions récentes semblent être là. Le stand de dédicaces quand à lui est assez spacieux (tout est relatif), mais un grand nombre de dessinateurs et de scénaristes s’y entassent si bien que les places viennent à manquer ! Un grand hic de programmation : les auteurs ne sont pas placés à l’avance, les queues se forment n’importe comment, parfois en double, si bien qu’une partie des fans se retrouvent parfois sur le carreau. Mais les auteurs sont au rendez-vous, et ils sont nombreux. Un certain nombre d’entre eux auront participé à tout le festival.

C’est dans cette ambiance qu’a débuté le festival. Les journée étaient bien remplies : arrivée avant 11h pour rentrer dans les premier (qui sont là depuis 8h pour certains - ah les chasseurs de dédicaces !!!). Le premier jour était relativement calme. Un jeudi normal, dans une atmosphère lourde et écrasante, si bien que « peu » de visiteurs se sont déplacés. Mais tout est relatif ; les entrées étaient déjà TRES nombreuses et les organisateurs du festival étaient ravis. Ce festival a bénéficié d’un grand support médiatique, et dès le premier jour ! Une apparition au journal de 20h et la suite du festival était assuré et ce dès la 2° édition du salon. Ca c’est d’ailleurs ressenti le lendemain quand la quantité de visiteurs avait doublé devant l’entrée avant l’ouverture.

Mais le plaisir n’en restait pas moins grand. Avec le week-end, et un 20H nous avons vu arriver une foule de dessinateurs et de scénaristes. Si bien que les stands où restaient encore quelques places vides le jeudi étaient bondés pendant le restant du festival.

Mais cessons de parler de ces auteurs pour nous concentrer un peu sur les animations. Par où commencer ? Tout d’abord, la Xbox ligue, ce stand a été fort bien accueilli dans ce salon où admettons le, il était pressenti comme étranger. L’organisation de tournois a été remarquablement bien gérée : Tableaux de participation, animation musicale, matchs commentés et distribution de lots aux vainqueurs. Ce stand a fait un véritable effet en présentant des jeux inédits en Europe où en avant première.

C’est ainsi que le jeu vidéo XIII a été présenté avec la présence de Van Hamme lui-même pour répondre aux questions, un grand moment pour tous les aficionados du genre.

Juste à coté se trouvait le stand de l’armée de l’air, qui en plus de dédicacer les séries BD internes à leur corps de métier, proposait un cours de pilotage bien assis dans le cockpit d’un Mirage F1 CR avec un simulateur de combat aérien intégré. La queue n’était pas si importante que ça (probablement à cause de la durée assez longue du cours en question), mais les badauds qui s’arrêtaient pour regarder étaient nombreux (un pilote en combinaison de vol est toujours aussi sexy).

Plus loin, se situait le « coin » manga, des stands pleins à craquer de bouquins, d’affiches, de toutes sortes de produits dérivés en tous genres. C’est dans un de ces stands que le dessinateur de « Sailor-Moon » lui-même est venu donner un cours de dessin animé à des dessinateurs aussi bien chevronnés que débutants (c’est mon cas).

Mais revenons aux dédicaces... car c’est bien le principal centre d’intérêt d’un tel festival.

Il y plusieurs types de « visiteurs » ; décortiquons un peu la foule présente si vous le voulez bien !

• Il y a tout d’abord les « chasseurs », ceux qui connaissent les dessinateurs, et surtout que les dessinateurs connaissent par leurs prénoms/pseudos. Ceux la même qui sont devant la porte du festival à 7h30 du matin alors que celui-ci n’ouvre qu’a 10h. Ces personnes sont incroyables, elles ont un ou deux sacs, remplis de BD diverses et variées dont on ne connaît parfois pas la moitié d’entre elles. A les entendre, ces fans achètent parfois plus de 30 40 Bd par mois, voyagent de festivals en festivals, sur tout le territoire français et belge. Ces visiteurs se connaissent, se reconnaissent et rivalisent d’audace pour obtenir les dédicaces les plus originales et les plus belles. Il y a dans cette catégorie un type de chasseur haï de leurs confrères qui chassent les dédicaces pour revendre les livres avec une plu value (Ex une dédicace de Varanda pour ne pas le nommer qui s’est retrouvé en vente le soir même sur Ebay pour un peu moins de 3 fois le prix de la BD ; et je ne vous parle pas des BD où le nom de la personne est effaçable...). Cette catégorie est peu nombreuse, très peu nombreuse, quand on y passe un peu son temps, on les connaît vite tous de vue.

• Une autre catégorie regroupe les grands amateurs de BD, qui viennent la pour un ou deux auteurs, et qui « campent » près d’un stand particulier, ces fans là recherchent à partager un maximum avec leur(s) auteur(s) préférés (parfois vu comme des demi-dieux... quand ce n’est pas des dieux en entier). Ces personnes sont incroyables, elles connaissent tout sur la série qui les passionne. Tous les volumes de la série en question sont dédicacés. Leurs dédicaces durent en moyenne bien plus de temps qu’une dédicace normale tant ils abreuvent l’auteur de questions ; et bien souvent, après leur dédicace passée, ils restent près de la table ou du comptoir à discuter avec l’auteur.

• Il y a aussi les visiteurs occasionnels, qui sont du coin, bien souvent des familles, qui, forts d’un reportage télé ont entendu parler du festival et viennent découvrir le monde de la BD. Ils sont bien souvent effarés par l’engouement que suscite la venue de ces auteurs. Mais ils se prennent très vite au jeu de l’attente et l’observation (et quand on y a gouté...).

• Il y a encore les amateurs qui souhaitent faire des rencontres, qui en profitent pour sortir leurs books, cahiers bardés de dessins mélangeant tous les types de dessins et de techniques, et tentent de rencontrer des scénaristes et des directeurs de maison d’édition. Certains sont très impressionnants, et nul doute n’est que nous les retrouverons dans les bacs sous peu.

Et il y a tous les autres qui mélangent un peu ces catégories de fans, d’aficionados, d’amateurs, de curieux etc.

Les auteurs maintenant, ils sont aussi de plusieurs catégories : • Les courageux (mention spéciale à Loche et Brremaux qui étaient là tous les jours dès 10 h du matin). Ce sont les auteurs qui sont soit jeunes (qui ont donc à faire leurs armes) soit ceux que ça fait marrer de rencontrer plein de monde, et rigoler avec des BD-philes. Ils sont peu nombreux malheureusement.

• Il y a aussi les très connus, les incontournables (mention spéciale à Alice qui a fait deux tirages au sort de 15 20 personnes pour les dédicaces et qui a réussi à s’y tenir, c’est surtout ça !) ceux là sont très demandés, ils ont une foule de gens devant eux et doivent de temps en temps déprimer à voir le boulot que nous leur fournissons.

• Il y a ceux qui sont là sans être là, qui passent mais ne dédicacent pas, ils viennent voir les copains, et font rêver les amateurs du genre (mention spéciale à Loisel qui est venu à bavardé, à pris un café et est reparti... fallait voir les fans qui se retournaient sur son passage !!!)

• Il y a aussi les moins connus, qui font une ou deux dédicaces fabuleuses et qui se retrouvent hissés au rang de stars (Mention spéciale à l’aimable auteur du « silence de l’ogre » dont j’ai oublié le nom, qui travaille au crayon de couleur et qui fait de vrais tableaux)

• Et il y a encore une fois tous les autres, les connus ou moins connus, qui sont toujours aussi bien accueillis par les visiteurs.

Un seul hic, il n’y a que peu d’enfants, mais alors quelle joie vous pouvez lire dans leurs yeux quand ils voient naître sous leurs yeux un dessin original de leur auteur préféré... un intense moment de bonheur.

Mais à tous les auteurs nous pouvons dire ; au dessus de toutes les polémiques, de tous les problèmes liés à la surcharge de travail fourni par les auteurs, à leur accueil dans les villes (parfois pas si bon que ça), des problèmes de logistique, du temps pas toujours favorable, du train train de vie que nous les obligeons à mener ; ne cessez pour rien au monde, continuez de nous faire rêver, de nous rencontrer, de nous abreuver de dessins et de réponses à nos questions, n’arrêtez rien, car ce sont des instants magiques gravé dans nos mémoires pour toujours.